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L’éducation est une priorité pour Samsung, qui voit le sujet comme un véritable engagement sociétal. C’est un axe sur lequel nous nous positionnons depuis de nombreuses années, via plusieurs actions qui vont bien au-delà de la mise à disposition d’équipements. L’apprentissage étant différent selon les pays, nous adaptons notre démarche et notre accompagnement en fonction des réalités de chacun. 

En France, nous avons par exemple déjà mis en place une école de formation en programmation. Nous maîtrisons la technologie, donc il nous paraît logique de la transmettre à des élèves. 

Nous avons aussi développé E-Junior.fr., une plateforme ludo-éducative pensée pour les 7-13 ans. Gratuite et sans inscription, elle propose des parcours interactifs qui aident les plus jeunes à explorer le numérique en toute sécurité. Cette initiative est le fruit d’un partenariat avec Internet Sans Crainte, un programme national de sensibilisation des jeunes aux risques et enjeux de l’Internet.

Nous faisons aussi du mentorat avec des écoles, des enseignants, parfois avec toute une classe. Certains collaborateurs Samsung accompagnent par exemple une classe sur des thématiques liées au numérique, choisies par  l’établissement scolaire.

En 2012-2013, nous avons lancé une initiative, Samsung School, qui permettait d’avoir un outil de gestion de classe sur nos appareils mobiles. On ne touchait pas à l’aspect pédagogique, il s’agissait plutôt de donner un moyen technologique aux enseignants, pour les aider à faire classe dans un environnement numérique. 

C’était une expérimentation sur le marché français, mais nous nous sommes heurtés aux limitations matérielles dans les établissements. Nous sommes donc passés sur un format Cloud, plutôt que hardware. Mais globalement, cela n’a pas été un franc succès. 

Nous nous sommes donc concentrés sur les tablettes, avec des tarifs spéciaux et des garanties uniques pour le monde éducatif, avec un accompagnement dédié et spécialisé.

Pendant la crise sanitaire, les problématiques remontées par les enseignants et les parents se sont accentuées. Celles-ci existaient déjà, mais là, tout le monde s’est retrouvé devant le fait accompli. La Covid nous a donc poussés à accélérer toutes les démarches entreprises dans le cadre de la transition numérique dans l’éducation. 

Le matériel est important, mais sans solutions pour l’animer, sans accompagnement des utilisateurs, son utilisation limitée peut générer de la frustration. C’est pour cela que nous avons décidé de monter un partenariat avec idruide, afin de répondre à ces problématiques à la fois techniques et d’usages. Ce partenariat ayant aussi pour but de rassurer les parents et les enseignants grâce à la connaissance du milieu pédagogique et à la sécurisation de la navigation Internet et des données. 

Nous nous engageons à plusieurs niveaux.

Du côté sociétal, comme je l’ai déjà dit, c’est un vrai engagement, qui pousse Samsung à participer concrètement, à être un acteur du milieu éducatif. Dans ce cas, ce n’est plus commercial : c’est au niveau des avancées technologiques et de l’accompagnement.

Il y a aussi les engagements autour de l’adoption du matériel par les utilisateurs. Nous travaillons avec des start-ups de l’Edtech, avec le corps enseignant. On ne peut pas parler éducation sans parler pédagogie. Dans ce volet, nous sommes actifs sur l’intégration des contenus pédagogiques pertinents dans un objectif éducatif, par exemple.

Enfin, il y a aussi l’accompagnement à l’adoption de la numérisation de la pédagogie. C’est ce que nous faisons avec des partenaires comme idruide. 

On observe une prise de conscience autour du côté essentiel des usages. Cela implique une réflexion sur l’utilisation des appareils numériques, ce que l’on souhaite en faire, et donc un besoin de choisir un matériel adapté, avec des gens capables de s’en servir. Les initiatives en ce sens arrivent, mais c’est encore timoré à mon goût. 

Depuis la crise, on se rend compte que ces technologies recréent un lien entre parents d’élèves, école et enseignants. Le numérique fait tomber des barrières. Les parents s’impliquent plus facilement dans l’éducation scolaire de leurs enfants. Avant cela, pour communiquer avec les équipes pédagogiques, il fallait demander un rendez-vous, se déplacer à des horaires qui ne convenaient pas forcément. Maintenant, tout va plus vite, c’est plus simple. 

Le numérique permet la création d’un lien, d’une communauté entre parents et enseignants. Entre enseignants eux-mêmes, qui peuvent échanger en direct sur de nouvelles méthodes pédagogiques, des exercices, des innovations numériques, etc. 

S’assurer que les outils numériques répondent de manière pratique et efficace à des manques. 

La plupart des usagers français sont déjà sur du mobile, notamment via les smartphones. Même de jeunes enfants qui ne savent pas encore lire ou écrire savent déjà se servir de ces outils. C’est une transformation sociétale globale. Il faut l’embrasser, la compléter, et protéger cette population vis-à-vis des contenus et de leurs données personnelles. Une plateforme native comme Knox sur les appareils Samsung donnera des outils pour renforcer la sécurité.